- Le moulage des cylindres de cire
Moule de la Columbia pour cylindre standard. Il est en bronze, la gravure intérieure est dorée à l'or fin. Une plaque ronde mentionne le numéro 334.
Vue de l'intérieur du moule Columbia, montrant la gravure et le numéro de série du cylindre T 4404 gravé en négatif.
Les principaux matériels utilisés durant le processus de moulage des cylindres : le moule, le bain de galvanoplastie et le tour à centrer les cylindres (Le Fascinateur du 1° septembre 1904).
A voir aussi - Avant la généralisation du moulage des cylindres à partir de 1903, la duplication des phonogrammes était souvent réalisée grâce à des doubleuses qui permettaient de copier à peu de frais les cylindres par un procédé mécanique.
Dans son livre Le phonographe et ses applications édité en 1893, chapitre clichés phonographiques, A.-Mathieu Villon décrit les techniques de duplication des cylindres.
- Dès la fin de l’année 1902, Pathé a doté son usine de Chatou de moyens techniques considérables en vue de l’industrialisation des procédés de moulage : sa capacité de production atteindra 10 000 à 12 000 cylindres par jour. A sa propre fabrication, venait se rajouter une part liée aux commandes de sociétés françaises, comme la Bonne Presse, ou étrangères, comme la compagnie britannique Edisonia qui signa un contrat pour un million de cylindres à livrer en 1903.
Cette publicité Pathé parue le 13 octobre 1902 fait état d’une production journalière de 50 000 cylindres, de toute évidence surévaluée. On estime a plusieurs dizaines de millions le nombre de cylindres sortis de l’usine de Chatou depuis l’origine de son activité.
- Dans la revue Le Fascinateur, éditée par la Maison de la Bonne Presse, trois articles relatifs au moulage des cylindres, publiés en 1903 et 1904.
- Avant la généralisation du moulage des cylindres à partir de 1903, la duplication des phonogrammes était souvent réalisée grâce à des doubleuses qui permettaient de copier à peu de frais les cylindres par un procédé mécanique.