- Phonographes allemands [Page 1/2]
Les cylindres de l'Oratiograph et leur boite de rangement.
La notice de l'Oratiograph publiée en anglais et en français précise son mode opératoire.
La marque n'apparait que sur le couvercle du Victoria. Son mandrin particulier est constitué par deux roues cannelées fixées sur un axe.
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A voir aussi - Albert Költzow créateur de phonographes remarquables
En 1890, Albert Költzow fût le créateur de la première et unique usine de phonographes en Europe située à Berlin. Comme en témoignent les documents suivants, ce pionnier du phonographe a été particulièrement actif jusqu'en 1905 :
- Dans La Revue scientifique du 1er décembre 1894, un article traite de l’utilisation d’un fil tendu comme résonateur dans un reproducteur de Költzow : «Il paraît que, dans certains cas, on peut substituer à la membrane une simple corde à boyau convenablement tendue : le son dans ce cas, est moins fort qu’avec la membrane, mais il est plus sûr et plus clair.»
- Albert költzow est aussi l'auteur d'un brevet pour un reproducteur à contrepoids, déposé en 1894. Il a aussi construit en 1898 son premier duplicateur de cylindres
- Trois phonographes de sa fabrication : un modèle de 1891 à main, le modèle Duplex de 1894, et le même modèle entrainé par une machine à vapeur
Deux phonographes de Költzow du Národní Technické Muzeum de Prague: un modèle à main et le modèle Duplex
- Le Lyrophon, un phonographe de type Puck original
En 1897, la Continental Phonographen Fabrick Költzow & Russ de Berlin construit deux versions du Lyrophon, un phonographe de type Puck dont la base figure une lyre. En vue de protéger l'appellation de ses phonographes, la firme déposera la marque Lyrophon le 13 mars 1899. Rappelons à ce propos que le Lyrophone, différent du Lyrophon de Költzow, a été inventé par Gianni Bettini (brevet US n° 618.390 du 2 mai 1899).
Dans sa version la plus grande, le Lyrophon de Költzow présente une taille inhabituelle, sa base mesure en effet 39 cm de long, soit 9 cm de plus que celle des lyres communes. Une autre caractéristique réside dans la mise en place originale du cylindre, logé sur un mandrin en bois, entre deux disques qu'il faut rapprocher pour assurer son centrage et sa fixation.
Ci-contre : Publicité de la firme Költzow & Russ pour son Lyrophon (Jugend du 21 octobre 1899).
- La Società Elettrica Industriale de Milan présente le phonographe Excelsior d'origine allemande (''Fonografo di Germania'') dans une page de publicité de la revue italienne l'Elettricità du 30 octobre 1892. Il s'agit en réalité du phonographe de Költzow décliné en 4 versions : le n°1 à moteur électrique, le n° 2 plus grand que le précédent, le n° 3 à main avec pavillon, le n° 4 plus petit que le précédent.
Le phonographe de démonstration pour les écoles est vraisemblablement un appareil à feuille d'étain.
A noter aussi les premiers ''Grammofoni'' à main et leurs disques, proposés par la société milanaise; ils apparaisent avec d'autres modèles dans cette publicité illustrée parue dans l'Elettricità en 1894. - D'autres publicités pour les phonographes de Költzow relevées dans la revue allemande Beiblatt der Fliegenden Blätter durant cette période.
- En 1903, Albert Költzow va s'engager dans l'enregistrement et la fabrication de disques portant la marque Kosmograph. Cette publicité parue dans le Zeitschrift für Instrumentenbau témoigne de sa dernière production dans le domaine phonographique.
- En 1901, l'Allgemeine Phonographen Gesellschaft de Krefeld, plus connue sous le nom de Krefelder, a été l'une des plus importantes firmes allemandes de phonographes. Ellle a notamment construit de grands phonographes automatiques et les appareils commercialisés par l'Edison Bell en Grande Bretagne. Cette publicité de 1899 montre que la firme tentait alors de pénétrer le marché français.
- Un curieux phonographe allemand de la maison Meiser & Mertig de Dresde, dans son catalogue Experimentierkästen und Sammlungen physikalischer Apparate (1900).
- En Allemagne comme en France, nombreuses ont été les entreprises qui se sont lancées dans l'aventure prometteuse du phonographe à l'aube du nouveau siècle, à l'image de la société August & Co, constructeur de phonographes et de cylindres à Berlin. Les gravures de l'entête de cette lettre montrent les appareils les plus populaires en 1902.
- Phonographe de type Puck en forme de guitare dans le catalogue de l'Allgemeine Phonographen Gesellschaft à Krefeld (Rhénanie-du-Nord-Westphalie). Cette firme généralement nommée Krefelder fût la plus importante fabrique de phonographes d'Allemagne de 1899 à 1904.
En 1905, un autre Puck en forme d'une guitare apparaît dans le brevet déposé par le français Henri Baillod.
- Un phonographe Puck atypique doté d'une vis sans fin, «Puck mit Spindel» de la Standard Phonograph Company de Berlin.
- Une photographie de Georges Carette examinant un phonographe lyre dans ses ateliers de Nüremberg où il fabriquait ses célèbres jouets.
- Qui pourrait imaginer l'enregistrement d'un cylindre vierge avec une Lyre ? C'est pourtant possible, si l'on se réfère au catalogue italien Lepage de janvier 1906. Pour cela, il faut utiliser Le Mignon, une lyre équipée d'un dispositif spécial.
- Albert Költzow créateur de phonographes remarquables