- Techniques d'enregistrement [Page 1/2]
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A voir aussi
- Le brevet et ses certificats d’addition publiés par Henri Lioret en 1893 et 1894 traitent des perfectionnements aux phonographes et particulièrement de la fabrication de leurs cylindres. Les innovations de l'horloger tiennent essentiellement à l’emploi du celluloïd et au procédé de duplication des enregistrements. Ces textes fondamentaux vont s'inscrire dans les pages capitales de l’histoire de l'enregistrement.
- le brevet n° 230. 177 du 18 mai 1893 et ses certificats d’addition
- Il ne subsiste à ce jour que des informations fragmentaires sur le procédé d'enregistrement direct sur celluloïd utilisé par Henri Lioret. Deux écrits sont à retenir, ils nous éclairent sommairement sur ce sujet :
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Lors de la séance du 5 mars 1897 de la Société française de physique, le physicien Louis Cailletet, présentant le phonographe de l'inventeur rapporte : M. Lioret a pensé que les défauts du phonographe tiennent à ce qu'il est impossible d'obtenir une pression notable du style sur le cylindre sans détruire l'inscription; il s'est adressé à une substance très dure, le celluloïd, qu'on ramollit, pendant la réception, au moyen d'alcool qui s'évapore ensuite.
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Les principales caractéristiques des cylindres enregistrés par Henri Lioret figurent dans cet article paru dans la Revue Industrielle du 10 avril 1897 à la suite de la présentation à la Société française de physique
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Dans une lettre à Monsieur Hotchkiss datée du 15 juin 1903, Henri Lioret rappelle : Je revendique explicitement cette application alors inédite du celluloïd. J’ai utilisé cette substance pour les enregistrements sonores en profondeur aussi bien sur cylindre que sur disque bien que j’aie également fabriqué de ces derniers par estampage sur disque de carton spécial préalablement enduits d’une mince couche cellulosique. Ainsi que je vous l’ai expliqué, la méthode à laquelle j’avais habituellement recours pour l’apprêt des supports vierges, de manière à faciliter l’action du burin graveur sur l'enregistreur consistait à immerger préalablement les supports vierges dans de l’alcool camphré.
Cette lettre a été publiée par le collectionneur Paul Caron dans la suite d'articles En remontant mon vieux phono.. (Article n° XXVII) parus dans la revue Diapason n° 116 d'avril 1967. -
L'enregistrement sonore, un film de Jean Clouzot (1960), dont voici quelques extraits :
- Générique du film (Extrait 1)
- L'enregistrement et la restitution du son de Young à Edison (Extrait 2)
- Différentes utilisations du phonographe des artistes aux politiques (Extrait 3)
- L'apparition du disque et ses contraintes (Extrait 4)
- L'apparition du polyvinyle et de la haute fidélité (Extrait 5)
- La stéréophonie (Extrait 6)
- Les processus de fabrication (Extrait 7)
- Le brevet et ses certificats d’addition publiés par Henri Lioret en 1893 et 1894 traitent des perfectionnements aux phonographes et particulièrement de la fabrication de leurs cylindres. Les innovations de l'horloger tiennent essentiellement à l’emploi du celluloïd et au procédé de duplication des enregistrements. Ces textes fondamentaux vont s'inscrire dans les pages capitales de l’histoire de l'enregistrement.