Phonorama, le site dédié aux phonographes à cylindres

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Phonographes Edison



 

Comme le prototype de sa poupée parlante, le Class M fut présenté par Edison à l'Exposition Universelle de Paris en 1889. Une pile de Grenet fournit l'énergie au lourd moteur électrique.


 

 

Le régulateur de vitesse vertical à deux boules est l'un des éléments caractéristiques du Class M à moteur électrique.

 


 

Le Standard modèle A est l'un des phonographes produits en grandes séries par les usines Edison à partir de 1897.

 
 

 

Ce Standard modèle A est doté d'un système Polyphone à double reproducteur de type Automatic dont les saphirs sont positionnés sur le même sillon du cylindre, mais décalés pour produire un effet sonore particulier.

 
 


Jusqu'en 1894, des sociétés américaines comme  la Chicago Talking Machine Company et l’American Graphophone Company ont proposé des Class M invendus qu'elles modifiaient pour les doter d'un moteur à ressort. Pour sa part, Edison commercialisa son propre Spring Motor, dérivé du Class M, à partir de 1896. Grâce à son moteur Triton a triple ressort, ce Class SM devint le plus puissant (et le plus cher) de ses phonographes.
Cet exemplaire vendu sous licence en Grande Bretagne par l'Edison-Bell Consolidated Phonograph Company est équipé d'un grand reproducteur Bettini Type C (similaire au Type N) et d'un pavillon en aluminium spécial d'origine britannique dont la description figure sur cette page.
 



 

Un Edison Spring Motor (1899), équipé d'un reproducteur Bettini Type N et de son pavillon strié rouge grand format. Sa caisse en acajou, décorée de fleurs et disposant d'un tiroir latéral pour le rangement des accessoires, est caractéristique des appareils vendus par la maison Laurent et Salomon.

 
 
 


De nos jours, l'Edison Home modèle A est parfois appelé "Suitcase", en raison des clips de fixation du couvercle, rappelant ceux d'une ancienne valise. On remarque sur ce couvercle la décalcomanie qui arbore la marque en lettres rouges sur fond doré.

Cet exemplaire de 1901 est équipé d'un reproducteur Bettini Type N et d'un pavillon n° 10 en aluminium, suspendu à une potence par une chainette. Ce pavillon figure dans le catalogue Bettini n° 10 des machines et accessoires publié en août 1901.
 

 
 
 

L'Idelia est l'un des phonographes de table les plus luxueux et les plus coûteux de la gamme Edison. Ce modèle B, commercialisé en 1908, fut équipé plus tard d'un pavillon col de cygne Music Master en acajou assorti à la caisse et d'un pont permettant de recevoir un reproducteur 2 et 4 minutes en position horizontale.
On remarque que les parties métalliques apparentes, y compris le pont, le coude du pavillon et la manivelle présentent une finition bronze oxydé caractéristique.

 

Vue du mécanisme supérieur de l'Idelia modèle B montrant la finition bronze oxydé et le reproducteur modèle O.
Pour jouer un cylindre Amberol en celluloïd de 2 ou 4 minutes, il est nécessaire d'actionner une commande situé à gauche de la vis filetée et de retourner le reproducteur grâce au bouton situé à l'avant de celui-ci.

 




A voir aussi
   
  • Les premiers modèles du phonographe Edison à moteur électrique  :

   

Deux phonographes Edison à moteur électrique, prédécesseurs du modèle Class M,  construits par son collaborateur Erza T. Gilliland en 1887 et 1888

 
 
  • Un Edison Class M modifié en usine par Pathé pour le transformer en 1903 en  Modèle Concert avec système Vérité
 
  • Une photographie d'une famille réunie pour écouter de la musique sur un phonographe de Greenhill, dérivé de l'Edison Class M.
 
  • Une page des Annales de la propriété industrielle, artistique et littéraire (1896). Un article y relate les déboires du sieur Vifquain confronté à la Compagnie française Edison et évoque  la déchéance des brevets Edison prononcée par un jugement du 4 juillet 1895. Il permet notamment de comprendre comment des commerçants ou des constructeurs français - à l'image des frères Werner, de Charles Pathé ou d'Henri Lioret - ont pu commercialiser et construire des phonographes à partir de 1895 sans être inquiétés par Edison.
    Le 20 mars 1895, le Tribunal Civil de la Seine avait rendu un jugement favorable à la maison Werner lors du procès en contrefaçon intenté par la Compagnie United  : Prenant en considération le fait que M. Werner vend les phonographes authentiques venant directement de la fabrique de M. Edison et que la Compagnie United, par son inaction, a perdu tous ses droits, le Tribunal a donné raison à M. Werner en condamnant la Compagnie United aux dépens.
    Peu après, la maison Werner, devenue Agent principal d'Edison pour l'Europe, rappellera avec insistance dans sa publicité pour le phonographe Edison
    qu'elle est la seule maison en Europe ayant le droit incontestable de vendre les véritables phonographes.