Phonorama, le site dédié aux phonographes à cylindres

Le personnage à casquette parait rencontrer quelques difficultés dans le réglage de son imposant Graphophone BC. Ce phonographe est caractérisé par un immense pavillon en laiton, un énorme moteur, un mandrin de 6 pouces de long qui lui permet de jouer les éphémères cylindres 20th Century d'une durée de trois minutes et un reproducteur à friction, l'Higham-A-Phone. Inventé par l'américain Daniel Higham en 1901, cette tête de grand diamètre (10 cm) comporte un ingénieux dispositif mettant à profit les propriétés de frottement des matériaux dans l' amplification du son, notamment la colophane utilisée par les violonistes pour améliorer la sonorité de leur instrument (la mèche de l'archer accroche mieux la corde). S'il donne d'excellents résultats, l'Higham-A-Phone est en contrepartie difficile à ajuster, comme pourrait le confirmer cette scène.

Sous le porche, ces jeunes mariés américains écoutent leurs chansons favorites sur un Edison Home à pavillon orné de fleurs.

Au dos de cette photographie, on peut lire Mother in her log cabin in the monts. Il faut un sacré caractère pour affronter l'hiver nord américain dans une log cabin c'est à dire dans une cabane en rondins, isolée dans la montagne. Dans l'attente des beaux jours, le phonographe Edison Opéra et une bonne réserve de cylindres contribuent à agrémenter les soirées de grand-mère.

Photo-montage humoristique Je m'amuse avec le phonographe mettant en scène un personnage et son phonographe Pathé, modèle Le Gaulois (1902).

Deux enfants découvrent le plaisir d'écouter un morceau de musique sur le phonographe à cylindres. Les spécialistes reconnaitront un Graphophone n° 25 vendu par Pathé en 1898, caractérisé par ses pieds en ébonite noire en forme d'isolateurs supportant le mécanisme.

Ces deux jeunes bretonnes présentent leur phonographe, un Pathé Chanteclair. L'une d'elles porte la coiffe de Callac (Côtes-d'Armor).

En 1932, la Foire de Paris accueillait une exposition rétrospective sur la TSF et le phonographe. Cette photographie montre Louis Rollin, ministre du commerce et des postes, télégraphes et téléphones devant quelques appareils. On distingue notamment trois phonographes à feuille d'étain, dont un Hardy, et le phonographe simplifié de Michel Werner.

Carte postale de la Columbia Phonograph à Berlin (1901). Le vaste salon d'audition permet d'accueillir les clients avec une gamme complète de Graphophones allant des appareils automatiques à jetons équipés d'écouteurs aux petits phonographes de table. A droite, on distingue une machine à pédales utilisée pour raboter les cylindres usés.

Photographie d'une famille rassemblant trois générations autour d'un phonographe Pathé n°1 retournable à pavillon cor de chasse.

Photographie sur verre prise dans le salon dont le maître de maison est à l'évidence féru de nouveautés techniques. On peut distinguer un phonographe de type Graphophone Eagle sur la table, ainsi qu'un moulin porte-tube de Geissler relié à une bobine de Ruhmkorff.  Deux piles de   Grenet fournissent l'électricité nécessaire au fonctionnement de cet amusement scientifique.